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jeudi 7 novembre 2013

Les Bretons, français et européens à part entière..


Drapeau Breton et bonnets rouges, ne nous trompons pas.




Les bonnets rouges ont été portés par les protagonistes de la grande révolte paysanne qui affecte presque toute la Basse-Bretagne en 1675 sous règne de Louis XIV. Grand monarque qui estima devoir dans une logique d’équité territoriale, alimenter le Trésor, donner quelque coup de canif dans le contrat de mariage d’Anne de Bretagne et Louis le XIIème, scellé et martelé dans le granit  en 1499, ce contrat régissait notamment quelques spécificités en maintenant les impôts seulement sur les états, les octrois sur les pays bretons.

Le drapeau bretons ou en langage vernaculaire Gwenn ha Du a été créé entre 1923 et 1925 par Morvan Marchal, architecte et militant nationaliste breton, nous sommes très éloignés des emblèmes vexillaires bretons, décrit dans la Chanson de Rolland. Désolé, pour les fans des fresques moyenâgeuses, de la chevalerie d’antan.

Quant à la révolte aujourd'hui, ne nous trompons pas, le paisible et fier Breton a comme tout à chacun un crédit de patience, il est à bout. Les outrances réitérées ont épuisé toute patience.

Si l’empreinte de la Culture Bretonne est vivante, incarnée, les revendications sont communes à celles de tous les français, la liberté d'entreprendre, de penser... sont contestés, entravés par une réglementation excessivement tatillonne, parfois imbécile.

Les systèmes, qu'ils soient bancaire, administratif, social... dictent leurs lignes de conduite, le tous sous couvert d'un Etat de Droit entaché par le dogme, les incursions du politique.

Le Breton, comme tous, est désabusé par l’arrogance de celles et ceux qui décident pour lui. Quant à faire extrapolation, de cet état de la chose, à la Nation, à l’Europe, pertinent.

L’environnement est très pernicieux, embrumé et traite. Les dés sont pipés depuis au moins 1971...

*Libéral au plan Macro-économie, quelques-uns encaissent la rente des intérêts d’Etat, les « Grands »

*Economie planifiée et confiscatoire à l’endroit de l’entreprenariat, le particulier, les « Petits »

Les leviers de croissance sont martyrisés par un système mal défini, bancal…Sans un véritable ordre monétaire, les actions menées sont vaines.

Difficile d’énoncer cette évidence, la classe politique nous a berné, patfois asséné tout le contraire depuis plus de quarante années. Elle serait balayée de fait, de s'amender.

L’état des lieux aujourd’hui est un délitement de l’autorité, de la légitimité du politique, un délitement moral institué, qui sapent les fondements sociétaux de notre Nation, à cela les actions attentatoires à la famille, le tout à des fins de basse politique ont fini par discréditer sans discernement les politiciens émérites, les scélérats.

Les revendications formées sur une symbolique régionale, demeurent en premier chef  des catalyseurs qui agrègent tous les mécontentements accumulés, parfois contradictoires, mais nécessaire à un sursaut des Nations Européenne, Nations sacrifiées sur l’autel d’un cosmopolitisme mortifère.

Je n'appréhende pas dans ce mouvement, l'expression velléitaire de prétentions régionalistes.

De ce maelstrom de mécontentements, soyons attentif  à identifier, à porter celles et ceux qui promeuvent l'intérêt commun au bénéfice de tous. Les excités de la braguette, les excités de tous genres, les dogmatiques, les menteurs pathologiques, fini, ne les acceptons plus.

Nous devons exiger l'estime de ceux qui nous gouverne.  Que cesse l’arrogance nauséeuse ambiante initiée par des fats, des décérébrés.

Toul coa'ch


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